Les diamètres de perçage peuvent varier en fonction des tubes et tiges choisies, mais attention, il faut laisser suffisamment de matière autour du trou : pour ma part j’ai utilisé des tubes de flèche en diamètre 6,2 et 7,14, du tube carbone de 4 pour l’armature de voile et de la fibre de 3 pour la coulisse.

Les pièces 1, 3, 5, 6, sont montées, alignées, puis collées à la cyanoacrylate sur le tube, il faut un léger jeu pour que la colle très fluide puisse s’infiltrer facilement.

Coller ensuite un petit bout de fibre diamètre 2 pour fermer la pièce 8 (formant ainsi un mousqueton) qui sera collée à son tour sur la longue fibre de la coulisse. Celle-ci est guidée par deux bouts de tube plastique collés à l’intérieur de chaque bout du tube de flèche.

Placer derrière 8 un bout de tube silicone qui sert d’amortisseur sur la coulisse qui est enfilée dans le tube. Un autre petit bout peut être également placé entre 7 et le tube.

Positionner la fermeture de largage (fibre Ø 2,5 ou 3) qui doit glisser librement dans les trous inférieurs des pièces 6 et 7 (perçage Ø 3 à 4).

Positionner la pièce 7 sur les deux fibres de façon à ouvrir et fermer le largage entre 6 et 5 en avançant et reculant 8 avec sa coulisse, puis coller 7 sur ces fibres. Le tout doit glisser librement sans échapper du guide arrière 6.

Il faut faire des essais et ajuster jusqu’au bon fonctionnement de la coulisse, une goutte d’huile silicone peut aider et le rodage améliorera encore le glissement.

Pour la voile le tyveck ou le spi sera découpé en triangle isocèle pointe en bas, ourlets et renfort sur les pointes, une bordure rabattue sur le haut, ouverte aux extrémités et découpée au milieu permet le passage de la barre transversale qui s’enfile au passage dans l’articulation 3, 4 de l’armature.