Faites en bambou refendu,
l'épine dorsale. ADB est mise à tremper, puis on la coude au dessus d'une flamme pour
qu'elle prenne l'angle voulu. On la pose ensuite sur le plan, maaintenue entre deux
rangées d'épingle, afin qu'elle conserve la forme requise en sèchant. Toutes les
membrures sont en rotin que l'on trempe 10 mn pour les assouplir. On les pose sur le
tracé du plan où on les fixe et laisse sécher comme fait précédemment pour l'épine
dorsale. l'assemblage se fait par des brélages en fil que l'on consolidera par un point
de colle.
Le galbe de la coque oblige à découper et à poser séparemment chacun des flancs
(ABba).
1- le papier est collé,
sous l'épine dorsale, de B jusqu'àD, puis sous les membrures de B jusqu'à a.
2- a l'aide des fentes apprpriées, le papier est mis en forme pour épouser le galbe de
la proue et venir se coller sur AD et Aa. Si les fentes joignent mal, on les recouvre
d'une bande de papier étroite.
Le tracé des poches (en gris
sur le plan) s'obtient de la façon suivante :
1- de C, avec un rayon CC1, égal à la hauteur que doit avoir l'extrêmité de la poche,
on trace au compas un premier repère susceptible de déterminer la position de C1, puis
de C2.
2- De a, avec un rayon égal au déploiement en droite ligne de la membrure ac, on fait un
regroupement au compas donnant la position exacte de C1.
3- De b, on opère comme ci-dessus pour obtenir C2.
4- Le point x est à l'intersection du prolongement de C1a et de C2b. De ce point on trace
au compas le bord extérieur C1 C2 de la poche.
Une fois la voilure découpée,
on la colle en commençant par ab, puis en continuant par l'intérieur des membrures des
ailes. La bride d'attache se fixe en C et B.
De cette forme de mouche,
bien des variantes peuvent être imaginées :
|